Becca Traversière, de Thumel
Introduction
Une randonnée longue mais très satisfaisante avec un environnement changeant : des pâturages de la basse vallée aux environnements caractéristiques de la haute montagne.
Description
Depuis le parking, continuer le long de la route jusqu'à trouver sur la gauche les poteaux du début de l'itinéraire. Monter en suivant les indications pour le refuge de Benevolo, en passant devant une petite chapelle votive et immédiatement après une cabane de garde forestier. Le sentier continue sur un faux niveau, en longeant la rive gauche orographique de la Doire de Rhêmes, descend un peu pour traverser un ruisseau et monte ensuite sur une échelle en béton pour passer au-dessus des rochers en terrasses de la vallée. Sans trop de dénivelé, il passe devant des ouvrages hydrauliques récents et rejoint le chemin de terre qui vient du fond de la vallée ; on le monte à gauche, on passe devant une haute cascade et, près d'un virage, on tourne à droite sur un sentier qui coupe, avec un dénivelé plus accentué, quelques virages en épingle à cheveux de la route : on aperçoit alors, au-dessus d'un promontoire rocheux, le refuge de Benevolo et, plus bas, l'imposante Granta Parei. Après avoir pris un autre raccourci, on monte sur le sentier qui mène aux derniers prés avant le refuge. À gauche de celui-ci, des balises indiquent qu'il faut continuer vers une bosse rocheuse où le sentier, en légère descente, traverse un petit pont et mène à l'alpage en ruine des Sauches (2313 m). De là, le sentier se dirige à mi-hauteur des éperons de la montagne et arrive à une bifurcation signalée par un poteau, où il faut tourner à droite et monter les nombreux virages en épingle à cheveux qui deviennent un peu plus raides vers la fin et conduisent à la crête herbeuse qui forme la ligne de partage des eaux avec la Comba de Golette. Poursuivre le long de la crête confortable avec quelques montées et descentes et arriver à une autre bifurcation signalée par un petit poteau où il faut prendre le chemin à droite. À partir de ce point, nous marchons sur des éboulis et des pierres, abandonnant le sentier de terre battue pour le sentier caillouteux typique des zones morainiques. Devant nous, on voit clairement l'échancrure du Col Bassac Derè et, à gauche, le développement de l'arête qui mène au sommet de la Becca Traversiére. En suivant les cairns de pierre, le sentier, après avoir escaladé quelques modestes buttes morainiques et s'être parfois fondu dans les décombres, atteint le lac de Golette ; nous traversons son estuaire sur un pont de pierre et le longeons par la droite, en passant au bord d'une zone marécageuse. A gauche, la Granta Parei et, en contrebas, la langue du glacier de la Golette, qui descend presque jusqu'aux rives du lac, tandis qu'à droite, la Grande Traversière et la Punta Bassac Sud. Après avoir contourné le lac, le sentier monte obliquement sur la moraine et se dirige vers un rempart rocheux bas d'où s'écoule de l'eau : nous le gravissons avec un court raidillon à droite pour atteindre un plateau morainique de roches claires. Les cairns et les balises jaunes, toujours bien visibles, nous conduisent vers une bande de roches plus foncées que l'on franchit avec quelques virages en épingle à cheveux et, après un court passage plat qui traverse une zone de pierres un peu plus grossières, on arrive en dessous de la verticale de la colline. Très laborieusement, on remonte le ravin de gauche sans virages en épingle à cheveux mais avec un itinéraire presque direct rendu difficile non seulement par la pente mais aussi par le sol rendu glissant par les débris fins et les pierres instables. On arrive ainsi au col Bassac Derè (3082 m), où se trouve un panneau indicateur et une table d'orientation des sommets environnants ; devant, on voit Grande Sassière avec son grand sérac suspendu et, en dessous, le glacier Glairetta crevassé. Du col au sud (à gauche) part un sentier qui contourne le versant ouest caillouteux de l'anticima de 3109 m, en le gravissant de manière légèrement exposée, et après quelques virages en épingle à cheveux un peu raides, on atteint le col qui précède le sommet. Toujours sur des pierres un peu instables et avec le sentier qui semble disparaître, on arrive sous la large crête en dessous du sommet : on monte laborieusement même dans ce cas sans trop de virages en épingle, en restant maintenant sur le versant de Rhêmes, sur des pierres un peu instables et sur un sentier plus raide et en peu de temps, après avoir passé quelques marches en pierre, on arrive au grand cairn en pierre surmonté d'une croix en métal sur le sommet. Galerie de photos