Passo Poia, depuis La Rasega
Accès
L'itinéraire est également accessible à partir de l'entrée dans le village de Cedegolo, où il est possible d'accéder à l'entrée dans le village.
Introduction
Une randonnée suffisamment longue pour nécessiter un bon entraînement et une bonne connaissance de la marche en haute altitude et du franchissement de dénivelés considérables.
Description
Lorsque la route vers la malga Lincino est praticable, vous pouvez continuer, après la Rasega en voiture, jusqu'à la malga elle-même (la route est étroite, a quelques virages en épingle à cheveux critiques, mais elle est asphaltée et pas trop raide) ; vous gagnez environ 50 minutes à pied. À pied, depuis la Rasega, suivre la route jusqu'à la malga Lincino et continuer à droite sur le sentier bien balisé. Le premier tronçon, après les deux premiers virages en épingle à cheveux, peut également être parcouru sur le sentier (peu indiqué) qui se trouve sur notre gauche, passe à proximité de la montagne et débouche sur la route au niveau de la "Stella Alpina". En continuant sur la route, on passe devant la cabane "Le Crüste". Ensuite, on arrive au lieu-dit "Morcc de Töle" où se trouve un sanctuaire commémorant un événement tragique du début du XIXe siècle : une avalanche a frappé et tué un grand groupe de jeunes qui allaient "per isiga". "24 avril 1804 - extrait du livre des morts de la paroisse de Valle : En plus des nombreuses personnes en grand danger, les personnes suivantes ont été ensevelies sous l'avalanche : - Giovanni Battista fils de G. Paini 23 ans - Maria Caterina di Giacomo Pasinetti 17 ans - Maria di Bortolo Tosini 14 ans - Lucia del fu Bortolo Bonomelli 22 ans - Domenica di Francesco Spinardi 17 ans. Aller "per isiga" signifiait aller avec un panier, sur les pentes des montagnes, même dans des endroits très escarpés, pour ramasser de l'herbe (l'isiga est une herbe caractéristique pour être filandreuse et résistante à la déchirure), la ramener à la maison ou à la ferme pour nourrir le bétail, car ils n'avaient pas assez de prairies pour faire pousser du foin. C'était un travail particulièrement fatigant et dangereux, effectué principalement par les jeunes. Immédiatement en amont (visible par la clôture de protection aujourd'hui en place), on trouve les traces d'un four pour la fabrication de chaux vive : la zone est caractérisée par la présence de roches calcaires et fait partie de la ceinture qui s'étend de Concarena à Baitone, en passant par Colombé et Lincino. Ce four est conservé intact car il a été utilisé très récemment (dans les années 1940). On rejoint ensuite la malga de Lincino et au premier virage en épingle à cheveux, on suit le sentier qui part sur la droite et on s'attaque à la "müla", en une heure environ on arrive à Adamé. Sur le sentier plat, immédiatement après la jonction avec le sentier de montée, se trouve une pierre commémorative à la mémoire de quatre jeunes hommes victimes d'une avalanche dans le ravin de Castellaccio. Nous partons à gauche, nous sommes arrivés à Adamé, où se trouvent les ouvrages de captage d'eau et le refuge. Nous poursuivons le sentier en laissant le torrent sur notre droite ; jusqu'au refuge, il est pratiquement plat, puis il s'élève pour franchir un léger ressaut glaciaire. Après la première marche, une deuxième suit, puis nous arrivons à un nouveau replat, cette fois-ci très large. À cet endroit, la Baita Adamé est visible, au fond, là où la vallée s'infléchit sur notre gauche. On peut voir, à gauche, deux "casine di mezzo" et, à droite, le refuge Adamé du CAI Cedegolo. Du refuge à la Baita, il faut compter environ une heure dans des conditions normales. Continuer sur la rive orographique droite, le sentier traverse le ruisseau, en vue d'un énorme rocher erratique au fond de la vallée (Cùal del manzuler ) - à dix minutes de marche du refuge Adamé, suivre les indications en tournant à gauche. (sentier[1]). On monte le long d'un cône herbeux, en zigzaguant par endroits et en grimpant fortement le long de la ligne la plus raide. À un certain moment, il faut franchir un gradin glaciaire, puis, après un tronçon très raide, on arrive à une zone avec une grande moraine affleurante, d'où l'on aperçoit l'étroite échancrure entre les pics Poia et Frampola. On remonte le ravin qui, entre-temps, est devenu de plus en plus raide et étroit, et l'on atteint enfin le col. La vue sur la vallée de Salarno est magnifique ! On se trouve devant le cor Miller, dont on peut admirer les parois granitiques verticales et brillantes, la vedretta di Salarno avec son glacier, la route du fond de la vallée de Salarno jusqu'au col de Salarno, ainsi que le Corno et le Cornetto di Salarno.
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