Monte Foppa, de Carnale
Accès
Le mont Foppa - une destination peu connue, sauf localement - constitue le dernier et le plus bas sommet de la côte qui a son sommet à Pizzo Scalino et se poursuit avec le mont Acquanegra, le mont Cavaglia et le mont Palino, divisant le Valmalenco du Val di Togno, moins touristique. Le sommet est reconnaissable depuis Sondrio, surtout la nuit, grâce à la présence d'une croix commémorative avec un phare. Cette zone, affectée sur le versant ouest par des mouvements de glissement de terrain séculaires renouvelés dans les années 1960 et par l'inondation de 1987, d'abord longtemps abandonnée par les bergers, a bénéficié au début des années 1990 d'une restauration des sentiers à des fins de surveillance géologique. Actuellement, on rencontre à nouveau quelques problèmes d'orientation, surtout dans la descente : il est conseillé de constituer des cairns de pierres pour se réorienter (au-delà de l'Alpe Castellaccio, la signalisation devient beaucoup plus rare, puis disparaît là où c'est le moins commode). Superbes vues sur la Valteline, l'Orobie et le groupe Disgrazia. Forte probabilité de rencontrer des chevreuils et des chamois.
Description
De Carnale 1219m, on continue sur la piste forestière, interdite aux personnes non autorisées, qui, après quelques virages entre des refuges de montagne, s'enfonce dans une dense forêt de sapins, devenant un sentier. En suivant les indications pour le Val di Togno, on s'engage sur un charmant versant qui monte et descend vers l'intérieur de la vallée ; la pente est très raide mais le sentier est bien marqué et protégé là où c'est nécessaire. Une descente raide permet enfin de traverser le ruisseau Antognasco quelques pas avant le refuge Val di Togno (ancienne caserne de la Guardia di Finanza) et les refuges qui l'entourent 1317m. En passant derrière le refuge, on traverse un petit ruisseau et on monte sur une piste forestière que l'on suit à gauche jusqu'à un poteau sur un sentier mal entretenu. On le remonte par des lacets raides jusqu'à apercevoir les quelques constructions d'un alpage : sans les atteindre, on prend à gauche un sentier plus large et plus fréquenté ; en continuant sur le niveau, on trouve une deuxième balise : on tourne à droite et on commence la longue montée par des lacets faciles à travers la forêt dense qui se termine dans la clairière de Prato 1668m (Alpe Costa sur la carte). En montant à nouveau dans des bois plus clairsemés et en suivant une petite conduite d'aqueduc, le long de la crête chevauchant Valmalenco et Val di Togno, on atteint la belle terrasse de l'Alpe Castellaccio 2003m ; près de la seule cabane partiellement restaurée, un poteau indique la direction de la Croce del Monte Foppa. A partir de là, la piste commence à devenir de mauvaise qualité, puis disparaît par endroits et se confond avec les passages des nombreux chamois. Les quelques bandes de peinture et les quelques panneaux cloués sur les troncs d'arbres (complétés par quelques cairns) indiquent la large crête, qui devient de plus en plus raide et couverte de blocs rocheux. À présent, bien en vue de la croix sommitale, la pente diminue, mais la progression devient plus fatigante et traîtresse : les blocs - souvent instables - dissimulent des trous par lesquels il faut grimper. On arrive bientôt à la base de la croix du Monte Foppa 2444m. En réalité, le vrai sommet n'est qu'à quelques dizaines de mètres, souligné par un simple cairn de pierres, non visible depuis Sondrio.
Retour par l'itinéraire de l'aller.
L'itinéraire de l'aller.