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Corne d'abondance

giancarloberetta

Édité par :

Dernière enquête: 07/08/2010
Difficulty
AD
Longueur
9.00 Km
Altitude de départ
3036 m
Hauteur d'arrivée
4027 m
Dénivelé positif
1102 m
Temps aller
03h45'
Temps de retour
01h15'
Période recommandée

Introduction

L'ascension de cette arête, très fréquentée, est très scénique et offre des vues magnifiques et, au fur et à mesure de l'ascension, de plus en plus variées. Ainsi, du sommet, la vue est exceptionnelle sur les nombreux sommets de 4000 m de la vallée de Saas et de Zermatt, et d'autres plus lointains, du Mont-Blanc à l'Oberland. L'itinéraire d'ascension est toujours clair et logique et au fil de la saison, compte tenu de l'exposition, on peut trouver de nombreuses sections de glace vive et les plus grandes difficultés se trouvent dans la partie supérieure où les pentes deviennent plus exposées et où l'arête devient un peu pointue ; dans la partie rocheuse, il y a une brève section initiale de III° puis des débris et des rochers cassés dont il faut s'assurer de la stabilité mais où le boulon métallique et les relais sont fiables.

L'itinéraire d'ascension est toujours clair et logique.

Description

Premier jour
Dès l'arrivée du téléphérique, prendre la piste qui démarre juste en face et se dirige vers la pente de glace et de blocs ; la piste bien tracée passe sur un terrain caillouteux alternant avec des sections de glace et longe le flanc nord du Hint Allalin. La progression, en l'absence quasi-totale de montées, n'est pas fatigante, mais il faut néanmoins faire attention aux différentes entailles dans la glace et aux nombreuses pierres en mouvement. On arrive bientôt à un col bien visible, où se trouve le point d'arrivée d'un téléski, et à partir duquel on continue à droite, en visant la construction bien visible de la cabane ; après un autre court tronçon en terrain mixte, on arrive au col où elle se trouve.

Deuxième jour
Depuis la cabane, on prend le sentier qui part à gauche des poteaux qui se trouvent devant elle et qui commence à un rocher avec une balise bleu-blanc. Le sentier descend d'abord en pente légère, puis se dirige résolument vers le fond de la vallée morainique, en perdant près de cent mètres de dénivelé pour atteindre la langue finale du Hohlaubgletscher ; arrivé à la partie la plus basse, on remonte le sentier en se dirigeant vers la gauche, en gagnant peu de hauteur et en traversant de nombreuses crevasses perpendiculaires au sens de la marche, plus ou moins ouvertes, mais faciles à franchir. On se dirige ensuite vers une pente raide qui s'étend entre un îlot rocheux élevé à gauche et quelques affleurements rocheux à droite, en grimpant en son centre (35°) avec quelques virages en épingle à cheveux et en atteignant un petit plateau. De là, nous rejoignons la ligne de crête, en nous dirigeant vers le petit plateau supérieur où commence l'arête d'ascension (environ 3470 m) à gauche d'un îlot rocheux évident ; nous marchons sur la large arête, en restant sur sa droite et en traversant des étendues de glace alternant avec des affleurements rocheux élémentaires jusqu'à atteindre une bande de ceux-ci, après quoi nous descendons sur quelques dizaines de mètres pour atteindre la partie la plus exigeante de l'ascension. Devant nous, on peut maintenant voir clairement le développement de la partie supérieure de celle-ci, qui commence par la traversée d'une petite zone de petits rochers et ensuite par l'ascension de la pente raide (40°) de glace, en prenant soin de franchir quelques crevasses cachées ; en diminuant la pente, on continue un peu sur la gauche et on traverse la pente peu exposée qui descend d'un promontoire élancé. On arrive à un petit col et on monte devant nous des pentes très exposées avec une première partie qui peut être en glace vive, en faisant aussi attention à quelques petites crevasses terminales qui se trouvent juste sous le bord ; en suivant les ondulations de la crête, un peu brusque et raide dans la courte partie finale, on arrive à la base du ressaut rocheux, en s'arrêtant sous une corde qui se trouve un peu plus haut fixée à quelques pitons. Au début des rochers se trouve la partie la plus technique de l'ascension : quelques mètres de degré III que l'on gravit à droite sur des rochers dont il faut vérifier la solidité avant de forcer ; en remontant la courte cheminée, on arrive sur des rochers cassés à un point d'assurage où se trouve un boulon métallique au-dessus duquel on peut voir un grand rocher en saillie où se trouve une flèche bleue indiquant de se diriger vers la droite. En remontant brièvement quelques rochers brisés, on arrive de nouveau à une section de glace où l'on continue à contourner un petit îlot rocheux sur la droite et on arrive en vue du sommet que l'on atteint en marchant le long d'une courte section d'arête horizontale et sur laquelle se trouve une croix métallique.
La descente se fait par la voie normale.

Parallèlement à la cheminée, on arrive à un point d'assurage où se trouve un boulon en métal.

Galleria fotografica

© 2021 - Giancarlo Beretta
© 2010 - Giancarlo Beretta
© 2010 - Giancarlo Beretta
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Nous avons été là