Aiguille du Midi - Via Rebuffat, depuis l'Aiguille du Midi

Introduction

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Description

Depuis la gare d'arrivée du téléphérique, on emprunte le tunnel creusé dans la roche et la glace pour déboucher sur l'arête est enneigée et, après l'avoir descendue, on atteint le plateau glaciaire. On passe devant la grande et plus populaire face sud de l'aiguille et, après l'avoir dépassée, on marche encore quelques minutes devant la face sud de l'éperon jusqu'à un petit cône enneigé. De là, une série évidente de corniches fissurées faciles (III°) bifurque vers la droite, pour aboutir à un petit ressaut où l'on assure (1ère longueur). Poursuivre dans la même direction, à droite, et avec les mêmes difficultés (III°) pour arriver au deuxième relais sous un large toit qui coupe une grande partie de la paroi. Remonter une fissure diagonale (IV+/V°) pour se diriger résolument vers le toit juste à droite de sa partie la plus saillante où il présente une sorte de marche : ces quelques mètres constituent le point le plus difficile à gravir (V+/6a - A0) ; au-delà, remonter brièvement une fissure où, juste avant un long dièdre, on effectue le troisième relais. Du relais, on se déplace un peu sur la droite et on continue pratiquement tout droit sur une large dalle dans de belles fissures (IV/IV+) pendant deux longueurs jusqu'au quatrième relais. De là, on prend une fissure oblique à gauche, que l'on redresse ensuite pour atteindre la fissure finale de la voie. Avant la descente, il vaut la peine d'admirer le splendide panorama qui s'ouvre devant nous et qui, de droite à gauche, englobe le Mont Blanc tout proche, le Maudit, le Tacul et même, plus loin, la Dente du Gigante et les Grandes Jorasses.

La descente peut se faire avec quatre rappels qui commencent juste à la fin de la voie, sans continuer sur l'arête déchiquetée (Cresta dei Cosmiques) qui mène à la terrasse de l'aiguille et en évitant ainsi de porter un sac à dos et de le laisser au départ.

Notes
Cette ascension doit être considérée comme une excellente alternative à la face sud, certainement plus fréquentée, où l'on trouve également des itinéraires d'une difficulté encore plus grande, mais qui, en même temps, obligent souvent les grimpeurs à attendre aux relais, même pendant de longues périodes, afin de permettre à ceux qui nous précèdent de s'assurer aussi bien pendant l'ascension que pour les rappels.

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Bibliographie

• Guide Vallot Mont Blanc vol. 2

Cartographie

• Monte Bianco Courmayeur, Carte des sentiers feuille 1 1:25000, L'Escursionista Editore, Rimini, 2008