Giovanni Gnifetti est né à Alagna le 3 avril 1801. Il grandit dans une famille locale aisée et commence ses études au séminaire de Gozzano, où il est ordonné prêtre en 1823. Il poursuit sa carrière ecclésiastique en devenant d'abord aumônier, puis vice-curé et enfin curé d'Alagna en 1834.
                     Avec sa nomination comme curé d'Alagna commença aussi son attirance pour l'imposant sommet qui dominait la localité, qu'il commença à fréquenter par une série d'ascensions qui culminèrent avec son arrivée au sommet du Signal Kuppe (4554m), rebaptisé plus tard Punta Gnifetti par son neveu Giuseppe Farinetti. Ce sommet, bien marqué dans l'esprit de Gnifetti en raison de la visibilité depuis le bas, fut tenté à trois reprises, en 1834, 1836 et 1839. Le 9 août 1842, la tentative fut achevée avec un groupe de sept personnes, dont Giuseppe Farinetti et Giovanni Giordani, ses neveux et deux porteurs. En arrivant au sommet, ils plantèrent un drapeau rouge, le signal, d'où le nom allemand (Signal Kuppe).
Dans les années qui suivirent, il réalisa également le tour du massif, l'actuel Tour du Mont Rose, et cultiva ses nombreux intérêts pour la topographie et la glaciologie avec de nombreuses mesures sur le terrain, qu'il rassembla dans son ouvrage " Notions topographiques du Mont Rose ". La Punta Gnifetti (4554m), où fut construite la cabane Margherita, et la cabane Gnifetti (3647m) sur le versant Gressonaro du Mont Rose lui ont été dédiées.   
      Dans les années qui suivirent, il réalisa également le tour du massif, l'actuel Tour du Mont Rose, et cultiva ses nombreux intérêts pour la topographie et la glaciologie avec de nombreuses mesures sur le terrain, qu'il rassembla dans son ouvrage " Notions topographiques du Mont Rose ".
L'histoire du Mont Rose, c'est celle d'un homme, d'une femme, d'un homme, d'une femme, d'un homme, d'un homme, d'une femme.